L’ÉCOLE SRUTI – Il est important de rappeler que cette petite école n’a pas pour vocation de remplacer ou concurrencer les écoles indiennes, publiques et privées, déjà existantes. Elle permet à ces enfants défavorisés (qui ne sont jamais allés à l’école ou qui ont dû arrêter d’y aller, pour de multiples raisons) d’acquérir les apprentissages de base (lecture, écriture, mathématiques), tout en ayant aussi des activités ludiques et manuelles de leur âge.
Une cinquantaine d’enfants y sont inscrits. D’épaisses couvertures sont disposées sur le sol. Chaque matin, les enfants reçoivent un petit déjeuner et, une fois par semaine, un déjeuner leur est préparé. Les enfants les plus âgés aident alors à faire le service. Cela permet à la fois de lutter contre la malnutrition dont beaucoup d’enfants souffrent, mais aussi de motiver les parents à envoyer leurs enfants à l’école. Le jour du déjeuner varie. Il est composé de daal, de riz et de chapatis, de poulet ou d’un oeuf.
L’école compte deux instituteurs : Sundiou et Bulbul, qui s’occupent chacun d’une classe tous les matins de 9h à 13h, excepté le dimanche.
Sundiou, le directeur de l’école, enseigne le matin aux grands (15 enfants) qui ont entre 10 et 15 ans et s’occupe tous les après-midi du soutien scolaire des enfants qui vont à l’école privée. Bulbul s’occupe de la classe des petits qui ont entre 4 à 10 ans (35 enfants). En raison de ce grand nombre d’enfants, cette classe a été divisée en 2 groupe qui viennent l’un après l’autre pendant 2 heures.
Après avoir changé trois fois de locaux, l’école se situe maintenant au milieu même du bidonville de Dubagga, dans une maison composée d’une grande pièce et d’une cuisine.
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Pour en savoir davantage sur le bidonville et la petite école Sruti, voir les compte-rendus (dans Actualités).