Nous venons d’arriver à Paris ce matin… sous la pluie !

Heureusement, mille images tourbillonnent encore dans nos têtes… les visages et les rires des enfants de Lucknow, les sourires et la complicité des jeunes femmes de Bamrouli avec Agnès, la personnalité lumineuse de Shashi et toutes les belles rencontres que nous avons faites au cours de ce voyage… Tout s’est très bien passé ! Et les projets avancent bien…

Je vous donnerai beaucoup plus de nouvelles dans quelques temps mais Agnès et moi-même repartons pour une nouvelle destination dès samedi matin et le temps me manque pour vous donner plus de détails.

En effet, nous partons samedi matin (le 27 février) pour New York où nous allons rejoindre la délégation de l’association de Femmes Solidaires qui participe à la 54 ème session de la Commission des Nations-Unis sur le statut des femmes.

A l’occasion du 15 ème anniversaire de la Conférence de Beijing, le thème de cette session s’intitulera  »Examen et évaluation de la mise en œuvre de la Déclaration de Beijing et du Programme d’action ». Ainsi, 45 représentants d’Etats et certaines Organisations Non Gouvernementales, qui ont un statut consultatif auprès des Nations Unis, vont se réunir au siège des Nations Unis à New York pendant 2 semaines (du 01 au 12 mars 2010) pour faire le point sur ce vaste sujet.

L’association Femmes Solidaires, qui a un statut consultatif auprès des Nations-Unis, a pu m’obtenir une accréditation afin que je puisse parler de l’association Sruti et surtout rencontrer les femmes indiennes qui seront présentes à cette commission.

Un grand merci à Femmes Solidaires !

Pour rappel, en 1995, à Beijing (Chine), à la suite de la 4ème conférence mondiale des Nations Unis sur les Femmes, une Déclaration et un Programme d’action avaient été finalisés afin d’améliorer les conditions de vie des femmes.

12 domaines avaient été identifiés lors de cette déclaration :
– la persistance de la pauvreté qui pèse de plus en plus sur les femmes
– l’éducation et la formation des femmes
– les femmes et la santé
– la violence à l’égard des femmes
– les femmes et les conflits armés
– les femmes et l’économie
– les femmes et la prise de décisions
– les mécanismes institutionnels chargés de favoriser la promotion de la femme
– les droits fondamentaux de la femme
– les femmes et les médias
– les femmes et l’environnement
– la petite fille.

La Déclaration et le Programme d’action avaient également listé des objectifs et des mesures recommandés pour faire en sorte que les femmes puissent accéder à leurs droits dans ces domaines. Bien que le Programme d’action ne soit pas un document juridiquement contraignant, il sert de guide aux gouvernements, aux institutions, aux entreprises privées et aux organismes des Nations Unis. Il établit des normes permettant d’évaluer les politiques et les programmes mis en place. En adoptant le Programme d’action, les gouvernements se sont fermement engagés à faire face aux obstacles à la promotion et à l’autonomisation des femmes. Depuis ce sommet de Beijing, des mesures importantes ont été prises par l’ONU et certains gouvernements en vue de garantir les droits des femmes.

Malgré ces progrès, la société civile doit continuer à jouer un rôle de surveillance et à exiger que les gouvernements mettent en œuvre les engagements qu’ils ont pris dans le Programme d’action. Pour plus d’informations, voir ici.

De plus, les dates de notre séjour à New York coincident avec l’exposition de Cathrine Winsnes autour de son projet sur l’écriture de principes de physique le jeudi 04 mars 2010 (cathrinewinsnes.com). Il était prévu que certaines broderies réalisées par les femmes indiennes soient exposées lors de cet événement. Malheureusement, certains imprévus ont fait que cela ne sera pas possible. Mais nous aurons la chance d’exposer les broderies dans le hall de la faculté de Physique en plein centre de New York à partir du mardi 02 mars.

Retour prévu à Paris le samedi 06 Mars….

J’aurais alors enfin du temps pour vous donner plus de renseignements sur les différents projets de Sruti !

À très bientôt !

Alexandrine Lambotte-Saligari.
Présidente de l’association Sruti.